Au cours des dernières semaines, le coronavirus a pris de l’ampleur, au point de dominer le cycle des actualités et notre vie quotidienne. Alors que plus de 100 000 cas ont été confirmés dans plus de 100 pays, il est impossible de fermer les yeux sur cette réalité. Étant donné le caractère imprévisible de ce virus, sa longue période d’incubation et la perspective que les vaccins ne soient pas disponibles avant plusieurs mois, il s’agit bel et bien d’une crise, qui interpelle de plus en plus les entreprises à passer à l’action.

Les autorités de la santé doivent trouver un juste équilibre entre leur devoir de communiquer les risques scientifiques et la nécessité de ne pas susciter de panique excessive. L’Agence de la santé publique du Canada a estimé que le risque encouru par les Canadiens et les Canadiennes était faible, mais elle a précisé qu’elle surveillait de près la propagation du virus. Le site Web de l’Organisation mondiale de la santé comprend une section importante consacrée aux mythes. Les Centers for Disease Control and Prevention – la principale autorité mondiale en matière de contrôle et de prévention des maladies – reconnaissent directement que « bien des inconnues subsistent » concernant le virus COVID-19.

Ce qui est incontestable, c’est que le coronavirus a des répercussions graves et immédiates sur les affaires.

La réalité du coronavirus constitue un choc puissant pour les systèmes économiques et politiques du monde entier. Des dizaines de secteurs ont déjà été gravement touchés, au premier rang desquels le tourisme et l’hôtellerie, l’aviation, la technologie, les services alimentaires et les biens de consommation. Nous nous attendons à ce que d’autres secteurs soient également victimes de ce virus tenace, qui touche de plus en plus directement les effectifs, les capacités de production et les chaînes d’approvisionnement. La poursuite des activités a été compromise et la confiance des investisseurs a été ébranlée. Le marché s’est également exprimé, alors que cette épidémie a provoqué des baisses importantes de tous les indices.

Compte tenu de ces implications urgentes, de quelle manière les entreprises devraient-elles communiquer ?

Lisez l’article complet sur le site Web du Toronto Star (en anglais).

John Larsen est premier vice-président et chef de pratique national d’Edelman Canada en matière de gestion de crise et de risque de réputation. Il dirige actuellement le Groupe de travail mondial d’Edelman sur le coronavirus.